Près de 9M de morts liés à la pollution de l’air dans le monde
Une étude de chercheurs d’Harvard, Birmingham, Leicester et Londres, publiée le 9 février dernier dans Environmental research, revoit à la hausse les chiffres de la surmortalité due à la pollution de l’air extérieur générée par les énergies fossiles.
Alors que les données étaient déjà alarmantes avec 4.2 Millions de morts annuels comptabilisés jusque-là, la nouvelle étude double ce chiffre et annonce 8.7M de morts prématurés à cause de la pollution de l’air en 2018. Et aucun pays ne peut se vanter de bien s’en sortir, tous sont concernés à plus ou moins fort niveau. La France compte par exemple 97000 décès prématurés quand l’OMS avait jusqu’à présent évalué à 48000 le nombre de morts liés à la pollution de l’air.
Non pas que la pollution ait explosé depuis, mais l’étude se base sur un nouveau mode d’analyse : la chimie de l’atmosphère. En ne prenant en compte que les particules fines issues des énergies fossiles : les PM 2.5. La particularité de ces particules est d’être tellement fines qu’elles pénètrent au plus profond de l’organisme, jusque dans le sang, générant des AVC, crises cardiaques et autres cancers.
Des outils d’évaluation en direct
Comme on peut s’en douter, les populations des villes sont les plus touchées, et en particulier celles des grandes métropoles. Celles-ci mettent en place des études au niveau local pour mesurer les taux de particules : c’est le cas par exemple d’airparif en Région Parisienne ou Air Breizh dans les villes bretonnes, permettant aux populations d’adapter leurs déplacements, leurs activités de plein air, etc. en fonction de la qualité de l’air extérieur.
L’objectif de ces nouvelles mesures est bien sûr de protéger les habitants. De nouveaux outils devront être développés pour que les seuils d’alerte prennent désormais en compte les PM2.5 et non les peuls PM10. Sinon l’inaction risque d’être considérée comme un scandale sanitaire.
Le développement des zones à faibles émissions
De nombreuses villes ont mis en place des restrictions, des modalités de circulation plus contraignantes pour les automobiles dans leurs centres : vitesse limitée, rues à sens unique, diminution du nombre de places de stationnement. Incitant ainsi les habitants et visiteurs à opter pour des modes de déplacement plus doux.
En 2021, sept villes françaises en plus de Paris, Lyon et Grenoble, ont mis en place des ZFE, pour “Zones à Faibles Émissions » (ou LEZ en anglais pour “low emission zone”), ne permettant la circulation qu’aux véhicules les moins polluants, selon les vignettes Crit’air, pendant les épisodes de pics de pollution. Le projet de loi Climat propose d’ailleurs l’instauration de ZFE dans toutes les métropoles de plus de 150 000 habitants à l’horizon 2025.
Certaines villes, s’inspirant de l’Italie, optent plutôt pour la Zone à Trafic Limité (ZTL) : des espaces où l’accès à la voiture est restreint à certains usages seulement, pour partager différemment l’espace public en laissant plus de place aux mobilités douces.
L’avènement des mobilités douces
Des entrepreneur·e·s imaginent de nouvelles modalités de livraison : livraisons en triporteurs, comme Les Triporteurs de l’ouest qui ont intégré la remorque Bicylift pour faciliter la livraison de palettes en centre-ville. De nouvelles modalités de déplacement également, incitant au développement de véhicules intermédiaires capotés comme celui de HPR solutions. La ville zéro pollution offre un formidable espace de jeux pour nos entreprises de la mobilité décarbonée !
D’après :
#pollution #air #transitionénergétique

Marion, titulaire d’une licence d’Arabe (après une licence de Lettres Classiques) et d’un master de Sciences de l’information et de la communication, a piloté pendant 5 ans la stratégie de développement d’une petite entreprise de gobelets réutilisables. Elle a intégré le CEEI Créativ en tant que cheffe de projets en 2015.
Très impliquée dans la transition écologique, elle est engagée dans les dynamiques territoriales. Elle participe à l’émergence des projets éco-actifs, suit leur évolution et anime le réseau des différentes parties prenantes.





Uzinou – AtelierRéUZ

Activité : Culture et transformation du chanvre biologique, afin de développer une filière durable et innovante pour le bien-être et la santé.




Distro
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Activité :
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Projet : E
Graine de Breton, fondée par Yoann Gouéry en 2015, se spécialise dans la création de boissons gourmandes et alternatives bretonnes. Parmi leurs produits phares, on retrouve le malt d’orge torréfié, le Sobacha et des graines à croquer, tous fabriqués à partir de céréales cultivées en Bretagne. L’entreprise se distingue par son engagement pour l’écologie, en privilégiant l’agriculture biologique et locale. La production se fait de manière artisanale, et le conditionnement est assuré par l’ESAT d’Hillion. Graine de Breton utilise également des panneaux photovoltaïques pour réduire son empreinte écologique, et soutient une production respectueuse de la terre et de l’humain.
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Mon P’tit Camion est une association bretonne dédiée au développement des commerces et services itinérants en milieu rural, visant à revitaliser les villages dépourvus de services de proximité. Elle facilite la coopération entre collectivités, entreprises, acteurs itinérants et usagers. L’association propose deux principaux axes de services :
Cendra Nature, située à Ploudaniel, fabrique des produits d’entretien 100% naturels et écologiques, sans produits pétrochimiques. Depuis 2021, l’entreprise redonne vie à la lessive traditionnelle à base d’hydroxyde de potassium, obtenu à partir de cendres de bois et d’eau de pluie. Tous ses produits, certifiés Nature & Progrès, sont efficaces, respectueux de l’environnement et proposés en vrac ou avec des flacons consignés pour encourager le zéro déchet. Engagée dans la transition écologique, Cendra Nature valorise les ressources locales tout en réduisant l’impact environnemental des produits ménagers.
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Projet : Plastipedia est une plateforme numérique dédiée à la transition plastique et à l’économie circulaire. Elle centralise l’information, connecte les acteurs et accélère l’action grâce à :
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